Histoire et son mouvement – LUCHINO VISCONTI DU 11 OCTOBRE AU 9 NOVEMBRE 2017

Histoire et son mouvement  – LUCHINO VISCONTI DU 11 OCTOBRE AU 9 NOVEMBRE 2017

Histoire et son mouvement LUCHINO VISCONTI DU 11 OCTOBRE AU 9 NOVEMBRE 2017

Histoire et son mouvemen – LUCHINO VISCONTI

Hanté par l’Histoire et son mouvement, Luchino Visconti a traversé et imprégné plus de trente ans de vie cinématographique italienne. Son œuvre raffinée s’est imposée comme une grande méditation sur le temps et l’inévitable corruption de toute chose

UN SIÈCLE DE FASTE ET DE PUTRESCENCE

Metteur en scène de cinéma, de théâtre et d’opéra, Visconti est un artiste hors norme.

Aussi légendaire que ses origines aristocratiques, son œuvre est redécouverte à l’aune des autres arts (musique, littérature) et des métiers (mise en scène, costumes, décors) où son exigence atteint le sublime pour exhiber la puissance de l’Histoire et le spectre du faux. Après une jeunesse au sein de la noblesse milanaise, les chevaux de course et le monde du théâtre, Visconti arrive à Paris dans les années 1930 pour y faire, dans l’effervescence du Front Populaire, son apprentissage artistique et politique auprès, entre autres, de Jean Renoir (Une partie de campagne).

De retour à Rome, il participe à la revue Cinema avec les jeunes intellectuels antifascistes qui deviendront les hérauts du néoréalisme italien. Il rencontre Giuseppe De Santis et Marcello Pagliero avec lesquels il participe à Jours de gloire (1945), film collectif sur la Résistance italienne de 1943 à la découverte des Fosses ardéatines.

LES MIRAGES DU NÉORÉALISME

Dès sa sortie italienne, Ossessione (1943), d’après James M. Cain, apparaît comme le manifeste d’une nouvelle génération d’artistes, alors que le pays s’enlise dans le chaos de la guerre.

Une caméra étonnamment fluide dévoile, en un seul plan, l’arrivée d’un homme errant (Massimo Girotti) et inaugure avec une ambition formelle inédite un mélodrame étoffé de la réalité sociale des gens du Pô.

Le néoréalisme de Visconti est déjà en proie à des mirages : les personnages ne veulent pas survivre, mais conjuguer l’amour fou et la réussite matérielle.

Transposition en Sicile d’un roman vériste de Giovanni Verga interprété par des insulaires,

La Terre tremble(1948) est souvent gêné par sa stature d’œuvre capitale du néoréalisme. Depuis quand n’a-t-on pas revu en entier cette fresque, la première qui montre que pour le cinéaste le noyau principal de toute tragédie reste la famille ? ‘Ntoni (Antonio Arcidiacono) et les siens s’épuisent dans un collectif impossible.

On y devine, grâce à une sévérité plastique remarquable, la tentation du fascisme, la colère, l’étouffement de l’espoir, la résignation : lorsque les femmes attendent les pêcheurs, leurs corps, entièrement voilés de noir, se confondent avec les pierres face à une mer tempétueuse.

Bellissima (1951), sur un scénario de Cesare Zavattini, montre Anna Magnani en femme du peuple mue par l’envie frénétique de sortir de l’anonymat en faisant de sa fille une star.

Elle l’expose ainsi au chant des sirènes de Cinecittà et devient celle par qui le néoréalisme se confronte à son envers.

De son côté, Simone (Renato Salvatori), la brebis noire de Rocco et ses frères (1960), est piégé par l’argent facile dans cette magistrale fresque sur l’amour filial, qui ancre la tragédie sociale dans le temps de vie d’une fratrie.

VENISE, L’EMPIRE DE L’ILLUSION

Le néoréalisme dévoile l’inanité d’un monde précaire, mais au-delà de l’impasse matérielle, la détresse des personnages viscontiens réside dans l’impossibilité de vivre l’illusion amoureuse.

Venise devient la capitale tragique des chimères. L’ouverture de Senso (1954) se situe à la Fenice, où des nationalistes, exaltés par Le Trouvère de Verdi, hurlent leur rejet de l’occupation autrichienne.

Dans ce contexte de construction de l’identité italienne, la comtesse vénitienne fiévreusement incarnée par Alida Valli tombe éperdument amoureuse d’un lieutenant autrichien – ici la tragédie n’a pas de cause politique, elle découle de la confusion amoureuse.

Le sommet du mirage amoureux viscontien est toutefois atteint par le jeune homme solitaire que campe Marcello Mastroianni dans Les Nuits blanches(1957), transposition de Dostoïevski dans une Venise hivernale et de pacotille.

Tout est faux : la ville, les liens amoureux, et pourtant le film est d’une grâce inépuisable. Enfin, dans Mort à Venise (1971), d’après Thomas Mann, le musicien (Dirk Bogarde) se laisse porter, dans une ville pourrissante, par un éblouissement devant une pure image : la beauté androgyne de Tadzio.

STASES ET FIN DE RÈGNE

Cinéaste de la décadence, Visconti fait de la respectabilité sociale un paravent à des faits ou des pulsions inavouables.

Les lieux ont une vie propre : la villa de L’Innocent (1976) alimente la jalousie de l’aristocrate romain pris entre deux femmes ; dans Sandra (1965), le palais où ont grandi Sandra (Claudia Cardinale) et Gianni (Jean Sorel) abrite de sombres secrets familiaux ; l’espace labyrinthique de l’appartement du professeur (Burt Lancaster) dans Violence et passion (1974) nourrit le tableau intérieur d’une société en prise avec ses tabous et ses mutations.

La sénescence d’un monde est figurée par la folie des demeures et les moindres détails anatomiques du dernier roi de Bavière, dont les dents noircissent à mesure qu’il perd le contact avec la réalité : dans Ludwig (1973), Helmut Berger, la plus flamboyante des créatures viscontiennes, porte à même le corps la fin d’un monde.

L’exemple plus célèbre d’une époque finissante demeure Le Guépard (1963) : la fluidité des mouvements de caméra et le faste des intérieurs manifestent le dernier éclat d’un monde voué à disparaître.

À l’inverse, la quantité et la violence des zooms figurent un monde qui perd ses repères : l’épuisement du personnage de L’Étranger(1967, d’après Camus), le déferlement d’énergies dionysiaques qui guette l’Europe à la veille de la Seconde Guerre mondiale (Les Damnés, 1969). Lorsque Konstantin, la voix éraillée, s’essaie à un lied de Wagner, Visconti évoque non seulement la Nuit des longs couteaux, mais une vision apocalyptique : des familles, des nations entières qui se vautrent dans le confort d’une vie ritualisée, factice.

Du Risorgimento italien aux années de plomb, en passant par la Belle Époque et l’Allemagne nazie, le cinéma de Luchino Visconti n’a cessé de dépeindre avec brio la splendeur, la misère et les hantises d’un siècle au bord du gouffre, d’un monde toujours en sursis.

Gabriela Trujillo

VIDÉOS

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Luchino Visconti – Bande-annonce

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DANS LES SALLES

FILMS, RENCONTRES, CONFÉRENCES, SPECTACLES

DU 11 OCTOBRE AU 9 NOVEMBRE 2017

Visconti/Proust : le labyrinthe profond. Conférence de Gabriela Trujillo

Jeudi 26 octobre 2017, 19h00 – Salle Georges Franju

FILMS

LES FILMS

AUTOUR DE LUCHINO VISCONTI

RENCONTRES ET CONFÉRENCES

Associazione culturale “Da Ischia L’Arte – DILA”

Histoire et son mouvement - LUCHINO VISCONTI  DU 11 OCTOBRE AU 9 NOVEMBRE 2017

Presidente Bruno Mancini

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28 Luglio 2011 – Pagina culturale “Il Golfo” di Domenico Di Meglio

28 Luglio 2011 – Pagina culturale “Il Golfo” di

Domenico Di Meglio

28 Luglio 2011

comeicinesi

“Di che parliamo ragazzi? DI TEATRO!”

–         Che ne pensi Robe’?

–         Eh… che t’aggia dicere…pe’ piace’ mi piace. ‘U difficile è la messa in opera.
Era una di quelle giornate nero fumo dell’inverno milanese e, di tanto in tanto, rassicuranti tuoni, nel senso che rassicuravano che presto uno scroscio d’acqua avrebbe liquefatto la piazza, interrompevano i nostri discorsi e i nostri pensieri.

“Robe’” è Roberto Ormanni, questa è una di quelle volte che mi era venuto a trovare allo studio, allora in piazza San Babila; le 5 di sera, e pareva notte, pure la luce artificiale sembrava volersi adeguare, aveva il treno per Roma alle 19, due chiacchiere si potevano ancora fare.

Guardavamo, da un grande finestrone, la piccola chiesa in pietra rossa del IV sec., una bomboniera in mezzo alle tonnellate di marmo che, nel tempo, hanno trasformato il panorama in un’enorme sala mortuaria, la gente che trafficava da un portico ad un altro o si dovrebbe dire… da un loculo ad un altro?

Roberto Ormanni… lasciamo perdere da quanto tempo ci conosciamo, lasciamo perdere quante battaglie di civiltà giuridica, di civiltà sociale e politica, di civiltà insomma (non saremo portatori, come è comune a tutti, della verità assoluta, ma in buona fede sì), abbiamo fatto insieme… per me è il GIORNALISTA per antonomasia.

Se uno, quando ero ragazzo, mi avesse chiesto, ma secondo te il giornalista che fa?

Io avrei risposto: cerca le notizie, poi le approfondisce, poi informa gli altri nel modo più chiaro e completo possibile.

Non so se l’avrei saputo, poi, mettere in pratica, non ci ho neanche provato, troppe incrostazioni piccolo-borghesi e conformiste sul mio groppone (vengo da una generazione prima); ecco… Roberto, invece ci ha provato e ci è riuscito benissimo.

Tutto il resto consegue, e poi è una questione di carattere. Lui ha mille interessi, come me, forse è per questo che ci siamo “presi” e attualmente io collaboro, con alta frequenza, diciamo, al settimanale telematico GOLEM di cui lui è Direttore (www.goleminformazione.it/ dalla comunicazione all’informazione, tutti i venerdì).
E proprio in questo contesto si inseriscono le nostre parole e i nostri silenzi di quell’uggioso pomeriggio milanese.

Allora si parlava di TEATRO.

Io gli avevo mostrato un copione, una commedia, da me scritta, dal titolo un po’ strano (qui non conta. In seguito, su suo suggerimento, registrai anche il testo alla SIAE); lui mi aveva parlato di un suo lavoro teatrale che stava cercando di far passare dal tavolino al palcoscenico.

Questo è il gran salto.

Ci lasciammo immaginando di poter proporre a qualcuno, i nostri lavori insieme: “un giornalista e un avvocato, volti nuovi, idee fresche, per qualcosa di teatrale che non sia il comodo rifugio (il loculo anche qui?) dei soliti classici” (una volta ho ipotizzato come avrei “stravolto” la scarpettiana “Tre cazune fortunate”, ce ne è ancora traccia sul mio vecchio blog ALGOR’Swww.literary-algor.blogspot.com/ post omonimo del 5.1.2009; ma probabilmente Tato Russo mi avrebbe ucciso).

Poi… la vita scorre senza briglie.

Ed ecco Bruno Mancini, i suoi progetti ischitani, tra cui, manco a dirlo… IL TEATRO.

Roberto apprezza e dà spazio sulla stampa alle poesie, al progetto LA NOSTRA ISOLA (ora LENOIS “Le nostre isole”), io… beh faccio parte dei pionieri, dico solo questo.

Ed ora? Siamo tre amici al bar (meno male non quattro che porta male) e chi sa… ma il “teatro”, il teatro-teatro, lasciamo stare il “Grande teatro” che ci fa impressione, ad Ischia non può mancare.

 

Ognuno fà na parte, na mac­chietta;
se sce­glie ‘o tipo, ‘e panne, ‘a truc­ca­tura,
n’intercalare, na cam­me­na­tura
pè fà suc­cesso e pè se fà guardà.

Ecco il teatro che diceva Eduardo, dove c’è almeno UN attore e il pubblico composto almeno da DUE persone, tutto qui, ad Ischia non può mancare. Non ci credo che possa mancare.

Ci sarà e ci saremo anche noi: Roberto, Bruno e il sottoscritto che, mentre scende il sipario, salutano con un inchino questo rispettabile pubblico

.
Alberto Liguoro

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Virginia Murru

 

 

Virginia Murru il 2 ago 11 11:39 ha commentato:

Un bellissimo articolo, una scrittura agile, fresca e “scattante”, tra questi tre amici al bar, ce ne sono tanti altri ad applaudire! Io mi auguro che leggano in tanti l’articolo, merita davvero attenzione.

 

 

Alberto Liguoro, Pioniere e “Legal Senior” per la tutela dei diritti del progetto culturale “La nostra isola”, Magistrato, Avvocato, Giornalista, Scrittore si presenta e scrive di Roberto Ormanni.

Sono uno di quegli uomini per i quali il prete sull’altare, dopo la gloria a Dio nell’alto dei Cieli, invoca la pace su questa Terra, la mia casa è il Mondo, sostengo, con John Keats che la poesia è l’unica forma d’arte che non si può insegnare, essa sgorga dall’anima, come le foglie e i rami dall’albero, con Bertolt Brecht che “tutte le arti contribuiscono all’arte più grande di tutte: quella di vivere”. Ma quest’opera d’arte, quasi mai riesce come dovrebbe; è l’imperfezione la vera opera d’arte?

Grazie alla guida di questi ed altri Grandi Maestri, approdo ad un’altra convinzione: la poesia, come il respiro, è la vita, il dono che Dio o la Natura ha elargito a tutti gli esseri viventi, forse all’intero Universo. Non è forse poesia la fedeltà di un cane che si lancia nelle fiamme per aiutare il proprio amico uomo? E l’armonia dei colori autunnali nei boschi? E l’alba, il tramonto, tra i monti o oltre l’infinito respiro del mare, o il cielo stellato? E nell’uomo anche il più piccolo e infinitesimale, semmai isolato, imprevedibile, sconosciuto atto d’amore?
Tutto questo, peraltro, è fragile ed esposto a facile distruzione, ma il più bravo di tutti in questa funesta opera chi è? Proprio colui che, nei grandi libri della saggezza, è definito ad immagine e somiglianza del Creatore.
Così il cerchio si chiude?
www.literary.it/
www.anlilucl.blogspot.com/
www.literary-algor.blogspot.com/
www.facebook.com/
Modi (moderni) di navigare, anche questi per sfuggire al “viver come bruti”, per il che non fummo fatti.
A tutti un caloroso arrivederci alle prossime avventure.

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Mario Fratti l’orgoglio italiano a New York

Mario Fratti l’orgoglio italiano a New York

MARIO FRATTI 

Il teatro specchio di vita

Capace di restituire attraverso il teatro aspetti intensi e forti legati al tessuto umano e sociale che ripercorrono anche la storia a lui contemporanea, MARIO FRATTI, grande drammaturgo, scrittore e saggista, restituisce ai suoi personaggi autenticità nel loro essere vittime e carnefici di un destino predefinito dove spesso si sentono in trappola. Con pennellate asciutte e dirette Mario Fratti descrive nei suoi testi teatrali la vita nelle sfaccettature più complesse tra passioni, drammi, gelosie e vendette, entro cui gli stessi personaggi sono chiamati a confrontarsi passando da momenti di angoscia e smarrimento ad altri in cui l’ottimismo sembra possibile. Nato il 5 luglio del 1927 a L’Aquila, Mario Fratti si è presto

Mario Fratti l'orgoglio italiano a New York

Mario Frattti

accostato al teatro dando prova di un talento straordinario riconosciuto a livello internazionale. Dopo un breve periodo tra i partigiani antifascisti, dopo la laurea presso la Ca’ Foscari di Venezia in Lingue e Letterature Straniere, si orienta al radiodramma e al romanzo, per decidere poi di scrivere unicamente per il teatro. Poco apprezzato in Italia, è in America a New York, dove giunge nel 1963, che trova riconoscimenti e il successo e dove decide di restare rientrando per varie occasioni in Italia.

Accanto al teatro si è dedicato alla docenza presso la prestigiosa Columbia University e poi all’Hunter College, dove ha insegnato fino al 1994. Oltre cento i testi da lui scritti e tradotti in venti lingue e rappresentati in tutto il mondo in 600 teatri. Opere che dal Suicido al Terrorista, dalla Gabbia agli Amanti, da Eleonora Duse a La vittima, dai Missionari a Brooklyn e Hugo, ispirata a Hugo Chavez, hanno risuonato e risuonano come una denuncia sociale in particolare soffermandosi sul divario sociale tra ricchi e poveri, in nome della giustizia sociale e dell’uguaglianza. Diretta e pungente la sua scrittura che in parte si richiama a quella di Luigi Pirandello e a Brecht, ha dato vita a storie lontane e vicine dove si snodano ingiustizie e ipocrisie, paure e speranze e dove l’uomo è sempre più solo con il proprio destino, incapace di guardare dentro se stesso e sempre più portato a utilizzare maschere, incapace di aprirsi al mondo che lo giudica e lo tiene in “gabbia”.

Mario Fratti e Goffredo Palmerini

Mario Fratti tra gli autori italiani più rappresentati in tutto il mondo ha scritto diverse commedie di cui va ricordata “Nine” ispirata al film di Fellini “Otto e mezzo” diventata un musical di grande successo con duemila repliche nei teatri di Broadway e poi un film con la regia di Rob Marshall. Numerosi sono stati i premi e i riconoscimenti ricevuti nella sua carriera tra cui il premio Rosso di San Secondo, Selezione O’ Neil, il Richard Rogers e sette “Tony Award”. Da sottolineare il riconoscimento per il successo raggiunto e il prestigio reso alla sua città natale, l’Aquila,  e all’Abruzzo consegnatogli dal Presidente del Consiglio Regionale d’Abruzzo Giuseppe Di Pangrazio in occasione dei festeggiamenti per i suoi 90 anni lo scorso 5 luglio 2017 all’Aquila accolto dalle autorità e dal calore di amici e colleghi. Ad accompagnare la targa con un medaglione tondo di bronzo è la pergamena su cui sono state incise le seguenti parole: “ a Mario Fratti drammaturgo insigne e docente universitario emerito punto di riferimento della Cultura italiana negli Stati Uniti d’America il Consiglio Regionale d’Abruzzo in segno di ammirazione e gratitudine per l’onore e il prestigio che in ogni angolo del mondo Egli rende all’Abruzzo sua terra d’origine”.

Silvana Lazzarino

 

INTERVISTA A MARIO FRATTI

  1. Come nasce la passione per il teatro?

A partire da quanto accade nella vita dove sempre più si assiste a dialoghi e conflitti tra le persone.. Il teatro è un mezzo privilegiato per raccontare la vita.

  1. Quali gli autori della storia del teatro internazionale cui si è ispirato maggiormente e perché?   Pirandello e Bertolt Brecht per i loro testi impegnati dove l’uomo è posto al centro di diverse problematiche.

3.Che ricordo ha del suo esordio nella scrittura teatrale?

Ho esordito nel 1962 con l’atto unico il “Suicidio” al Festival dei Due Mondi di Spoleto.

  1. Ha ricevuto qualche apprezzamento?

Lee Strasberg rimase molto colpito dalla rappresentazione. Grazie a lui ebbi l’occasione di rappresentarlo a New York all’Actor’s Studio e fu un successo anche per la perfetta messa in scena e l’ottima interpretazione degli attori.

5. Come mai ha deciso di trasferiti negli stati Uniti e in particolare a New York? Cosa l’ha colpita di questa straordinaria città e cosa l’ha spinta a restare?

Ho scelto di restare per la grande opportunità che questa città mi offriva.

  1. Le sue opere teatrali sottolineano la condizione dell’uomo di oggi, ma anche di 50 anni fa: un uomo chiuso nella propria solitudine incapace di manifestarsi per come è, sospeso tra essere e apparire. Tematiche queste che ritroviamo in altri grandi drammaturghi quali Pirandello. Quale aspetto della drammaturgia di Pirandello l’ha colpita?

La maschera, perché portiamo tutti una maschera.

7. “La Gabbia” tra i suoi maggiori successi è un dramma che parla della follia. Quali i punti di riferimento per il soggetto?

Mi sono ispirato ad un caso vero.

8. Di che parla?

Di una donna che salva un uomo sensibile che vive rinchiuso in una gabbia.

  1. Quale l’opera cui tiene di più e perché?

Non ce ne è una in particolare, sono orgoglioso di tutte perché sincere.

  1. Mi può parlare del Premio Magna Grecia Latina – New York?

Questo premio è stato creato con la collaborazione della famosa pittrice Milena Petrarca per unire le due culture.

11.Come ha incontrato Milena Petrarca presidente del Premio Magna Grecia a Latina?

L’ho incontrata al premio. E’ una grande artista e l’ammiro molto.

  1. Mi parli del Premio Fratti.

E’ stato creato per premiare i giovani di talento.

  1. In che modo ha contribuito alla diffusione del teatro italiano a New York?

Organizzando spettacoli e letture drammatiche invitando artisti e autori italiani.

  1. Quale il messaggio di fondo presente nella sua opera e cosa vuole sottolineare?

Il bisogno di collaborazione tra le persone.

  1. Lei è per un’uguaglianza sociale in cui a tutti sia data la possibilità di vivere dignitosamente e questo lo ha fatto presente nei suoi testi. Nessuno, almeno penso ha trattato questo argomento in modo così diretto arrivando con semplicità al pubblico.

Anche Cristo e Marx sono stati chiari e diretti nel parlare di uguaglianza e spirito di solidarietà.

  1. Il mestiere di attore permette di fuggire da se stessi e entrare in altre vite. Cosa pensa a riguardo?

Il recitare permette all’attore di vivere intensamente diverse sfaccettature della vita ogni volta che interpreta un ruolo sulla scena.

  1. Ha avuto modo di conoscere anche Tennesee Williams grande drammaturgo e scrittore. Come vi siete incontrati?

E’ stato facile incontrarci e conoscerci dato che abitiamo nello steso edificio e spesso abbiamo parlato dei suoi testi.

  1. Ha mantenuto un legame con la sua città natale L’Aquila?

Torno all’Aquila sempre volentieri e almeno una volta l’anno. E’ come aver mantenuto un legame tra le mie origini e l’universo americano grazie anche a spettacoli e rappresentazioni vissute come scambio culturale tra la compagnia americana e quella dell’Aquila.

19. Le sue rappresentazioni riempiono tutti i teatri del mondo dalla Russia alla Spagna, dalla Repubblica Cieca a Cuba, fino in Finlandia e in Cina. Una soddisfazione davvero grande anche per il messaggio che la sua opera racchiude: quello della lotta di classe. Me ne parli e quale il lavoro che meglio incarna questa tematica?

Sicuramente la “Vedova Bianca” dove si parla di mafia.

  1. Oltre a commedie e musical ha scritto anche un romanzo “Diario proibito” che non è stato capito perché considerato antifascista. Come mai?

Perché non volevano che si parlasse di crimini fascisti.

  1. Il suo teatro è semplice, essenziale e arriva al pubblico giocando sull’imprevedibilità e sulla sorpresa. Quale il segreto del suo successo?

Parto dalla conclusione di una storia e questo mi permette di sviluppare bene il mio lavoro.

  1. Ha scritto davvero molto e sempre con passione e spirito critico. Le sue commedie continuano a riscuotere successo ad ogni rappresentazione in tutto il mondo. A novant’anni Mario Fratti ha ancora un sogno da realizzare?

Voglio scrivere altri testi positivi e ottimisti.

Silvana Lazzarino

Silvana Lazzarino

Giornalista e poetessa. E- mail: sissilazza@virgilio.it

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Enrico V al Globe Theatre con Daniele Pecci

ENRICO V AL SILVANO TOTI GLOBE THEATRE CON DANIELE PECCI REGISTA E INTERPRETE PRINCIPALE

Composto tra 1598 ed il 1599 L’ENRICO V è un dramma in cinque atti, poco rappresentato tra quelli scritti da Shakesperare, che si sofferma sulla vicenda storica e umana del re Enrico V, sovrano saggio e audace, vittima di inganni interni alla sua corte che alla fine con la vittoria della battaglia di Azincourt rivendica il suo diritto al trono di Francia.

Enrico V con Daniele Pecci al Globe Theatre

A dare una nuova visibilità a questa storia avvincente e affascinante è il regista DANIELE PECCI attraverso l’innovazione scenica e la capacità di fare interagire il pubblico facendo appello all’ immaginazione. Al Silvano Toti Globe Theatre. dopo il successo del monologo interpretato da un eccellente Gigi Proietti in “Edmund Kean”, a partire dal 21 luglio 2017 andrà in scena questo adattamento del dramma shakespeariano dove Daniele Pecci interpreterà le vicende che portarono Enrico V alla rivendicazione del regno francese ai danni di Carlo VI.

Enrico V con Daniele Pecci al Globe Theatre

II coro che apre gli atti e la disposizione scenica ben si prestano alla struttura ovale originaria del Globe: infatti più di ogni altro testo “l’Enrico V” è estremamente connesso con la forma del teatro e l’adattamento sottolinea la complementarietà tra la componente scenica e il testo rappresentato. Nella messa in scena della vicenda di Enrico V alla conquista del Regno di Francia dove si intrecciano elementi epici ed aspetti farseschi alternando un linguaggio magniloquente ad espressioni più basse proprie da commedia, il CORO rappresenta un elemento aggiuntivo volto a spiegare e commentare le varie scene del dramma, unitamente ad una funzione

Enrico V con Daniele Pecci al Globe Theatre

pedagogica esplicativa propria del teatro. Da sottolineare, infine, lo stretto legame tra questo testo e il teatro Globe. Come afferma Daniele Pecci “Shakespeare pensò la quasi totalità delle sue opere per il Globe o per teatri pubblici che ne avevano grosso modo le stesse fattezze. Nell’Enrico V questo legame si fa esplicito con la famosa battuta del coro “…possiamo forse far entrare in questa ‘O’ di legno anche i soli elmi, che quel giorno, atterrirono l’aria di Azincourt?” al punto che Lawrence Olivier stesso ambientò emblematicamente l’inizio e la fine del suo film colossal proprio all’interno del Globe”. E prosegue “Lo spettacolo vorrebbe avvalersi prima di tutto di una traduzione agile e scorrevole che io stesso sto curando, della presenza di un nutrito cast di attori, di costumi d’epoca, e qualche elemento scenico…il resto dovrà essere un’invenzione; così come il teatro semplice vuole”.

La rappresentazione sarà al teatro fino al 6 agosto fatta eccezione per lunedì 24 e 31 luglio giorni in cui andrà in scena lo spettacolo diretto da Francesco Sala e interpretato da Pamela Villoresi IL CANTO DI SHAKESPEARE, un viaggio nel mondo del bardo con il contributo di musiche e canzoni da lui utilizzate all’interno delle sue opere.

Silvana Lazzarino

 

IL SILVANO TOTI GLOBE THEATRE è un teatro di Roma, che ricostruisce filologicamente il Globe Theatre di Londra, il più famoso teatro del periodo elisabettiano La stagione 2017 del Silvano Toti Globe Theatre – unico teatro elisabettiano d’Italia, nato nel 2003 grazie all’impegno dell’Amministrazione Capitolina e della Fondazione Silvano Toti per una geniale intuizione di Gigi Proietti – è promossa dall’Assessorato alla Crescita culturale di Roma Capitale con la produzione di Politeama srl e l’organizzazione e comunicazione di Zètema Progetto Cultura.  Anche quest’anno nelle sere di spettacolo sarà attivo il Globar.

INTERPRETI (in ordine alfabetico) SERGIO BASILE MARCO BONADEI ALESSIO D’AMICO PIERPAOLO DE MEJO PIETRO DE SILVA MAURIZIO DI CARMINE MARIACHIARA DI MITRI MARTINO DUANE VITO FAVATA SEBASTIAN GIMELLI MOROSINI GIANLUCA GOBBI MARCO IMPARATO ROBERTO MANTOVANI DANIELE PECCI RAFFAELE PROIETTI MAURO RACANATI MAURO SANTOPIETRO FRANCESCA ROMANA SUCCI ANTONIO TINTIS CARLO VALLI SCENE E COSTUMI Susanna Proietti, MUSICHE Patrizio Maria D’Artista.AIUTO REGIA Raffaele Latagliata, DISEGNO LUCI Umile Vainieri. PROGETTO FONICO Franco Patimo.

ENRICO V

Adattamento e Regia di Daniele Pecci

Prodotto da Politeama srl.

SILVANO TOTI GLOBE THEATRE

Largo Aqua Felix, 00197 Roma Telefono: 06 0608

Dal 21 luglio al 6 agosto ore 21.15

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Eudonna rivista trimestrale consigliata da DILA

Eudonna rivista trimestrale

Eudonna rivista trimestrale consigliata da DILA

Eudonna, rivista trimestrale consigliata da DILA

Primo numero Dicembre 2016

Questa rivista è consigliata dall’Associazione culturale

Crepuscolo a Mitilene

“Da Ischia L’Arte – DILA”

Secondo numero Marzo 2017

Edita da

Il Sextante

di

Mariapia Ciaghi

Copertine disegnate da

Fulvio Bernardini, 
in arte Fulber, autore delle copertine di Eudonna Magazine e collaboratore da sempre de Il Sextante.

Primo numero  ISBN 2531 – 8357

articoli e illustrazioni di

Aurora Lopez
docente ordinaria all’Università di Granada, è stata omaggiata lo scorso 25 Novembre nel Congresso internazionale sulle Donne, Cultura e Società: “Genere e identità in un mondo globalizzato” celebratosi all’Università di Almeria come “Pioniera negli studi universitari sulle donne“.

Simona Gionta Mariapia Ciaghi


Sonia Sbolzani, 
bocconiana ed esperta di strategia e comunicazione d’impresa, giornalista specializzata in arte, cultura e turismo, è nata a Casalmaggiore (CR), città a cui ha dedicato numerose iniziative culturali e approfondite ricerche di carattere storico-artistico confluite in libri e articoli giornalistici.
È stata responsabile della comunicazione e dell’organizzazione della Federazione Nazionale Pietre Preziose (Confindustria Federpietre) e consulente per la comunicazione di IGI (Istituto Gemmologico Italiano). Collabora con testate orafe, di moda e di turismo a livello internazionale.

Rosa Maria Di Maggio
ECOFOODFERTILITY
Lorenza Conterno
Antonella Pagano
Anna Rossi


Iva Berasi
nella foto con Rita Levi Montalcini (Trento, Maggio 2008) durante il lancio della Rete Donne per la Solidarietà, allora Assessore pari Opportunità Provincia Trento, ora Direttrice Accademia della Montagna.

Secondo numero ISBN 2531-8357

articoli e illustrazioni di

Maria Ulcigrai
Mariapia Ciaghi
Sonia Sbolzani

Ana Maria Erra ( De Guevara)
è l’artista che illustra i testi di Sonia Sbolzani..
Collabora con il Sextante avendo realizzato, tra l’altro, le copertine di Crepuscolo a Mitilene. .
Artista colta, versatile e sensibile, illustra libri e pubblica saggi e poesie su varie riviste fra le quali si segnala Il Reo y el Folle, Firenze.

Valentina Frigerio
E-learning, E-Communication, Information Technology, Strategy Planning.
Analisi contenutistica e progettazione didattica per lo sviluppo di percorsi formativi in modalità e-learning.
Progettazione e realizzazione di percorsi formativi in modalità e-learning, coordinamento di attività di mentoring e tutoring.
Attività di knowledge management per il miglioramento continuo dei processi aziendali e delle competenze impiegate.

Anna Trinchese
Lucia Krasovec-Lucas
Daniela Monreale
Maria Chiara Campagnaro


Simona Gionta
laureata in lettere, iscritta all’albo dei giornalisti, ha esperienze sulla carta stampata, sul web, in radio e come ufficio stampa.
Di lei dice che “Una penna in mano ed il computer a tracolla, microfono e macchina fotografica sono da sempre i miei compagni di viaggio

 

Papa Francesco ammira un disegno di Fulvio Bernardini

Un articolo che parla di Fulvio Bernardini

La rivista Eudonna a Ischia!

La rivista Eudonna a Ischia è acquistabile presso l’edicola “Gloria Elisa” in Piazzetta San Girolamo (Ischia centro) e le copie si possono prenotare telefonando al numero 081984763 (Signora Imma).

DILA

 

 

 

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